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Libération

Thierry Herzog se défend de tout trafic d'influence

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L'avocat de Nicolas Sarkozy a déclaré avoir reçu dans les règles des informations de la Cour de cassation.
Thierry Herzog à son arrivée au palais de justice le 10 mars 2014 à Paris (Photo Martin Bureau. AFP)
par AFP
publié le 19 mars 2014 à 19h12

L'avocat de Nicolas Sarkozy, Me Thierry Herzog, réfute s'être rendu coupable de trafic d'influence et explique avoir obtenu dans les règles des informations issues de la Cour de cassation, dans un courrier au procureur de Paris dont l'AFP a eu copie mercredi.

Mediapart, qui a publié mardi soir des extraits de conversations téléphoniques entre Thierry Herzog et Nicolas Sarkozy, explique que la première à avoir attiré l'attention des policiers «a lieu le mardi 28 janvier, à 12h24». L'avocat informe alors son client «de la teneur du mémoire du rapporteur de la Cour de cassation» laquelle devait valider ou non le 11 mars la saisie des agendas présidentiels de Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bettencourt, poursuit le site.

Or, pour Me Herzog, s'il était à ce moment précis en possession de cette information, c'était de manière légitime. Il écrit au procureur de Paris, François Molins, qu'il est «en mesure de [lui] apporter la preuve que, dès le 27 janvier 2014 à 16h06, ce rapport [lui] avait été adressé, par courriel» par son confrère Patrice Spinosi, conseil de Nicolas Sarkozy à la Cour de cassation et informé à ce titre.

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