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A Lyon, la réforme des rythmes n'enflamme pas la campagne

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La réforme des rythmes scolairesdossier
Le maire de Lyon, Gérard Collomb, mettra en place la réforme des rythmes scolaires en septembre mais les familles devront payer. Une mesure dénoncée par ses opposants dans la course à la mairie.
Une affiche électorale de Gérard Collomb, le 12 mars à Lyon. (Photo Philippe Desmazes. AFP)
publié le 20 mars 2014 à 22h11

Sur ses documents de campagne, Michel Havard, candidat UMP-UDI à la mairie de Lyon contre le maire PS sortant, Gérard Collomb, affirme en lettres capitales son opposition à la réforme des rythmes scolaires. «Collomb invente la taxe sur les enfants. Stop… Ça suffit. Arrêtons de taxer les familles», clame-t-il. Après avoir refusé d'appliquer la réforme à la rentrée 2013, Gérard Collomb a annoncé fin février qu'il s'y plierait en septembre, mais que les familles devraient acquitter un forfait annuel entre 10 et 20 euros par enfant. Le coût total de la réforme pour les 37  000 écoliers lyonnais est estimé à 7 millions d'euros.

Les militants UMP se sont saisis de cette décision du maire pour nourrir leur argumentaire contre lui. Mais la réforme des rythmes scolaires n'a pas enflammé une campagne des municipales au demeurant très terne à Lyon. Alors qu'au plus fort de la contestation, le gouvernement avait pu craindre que le sujet soit instrumentalisé par la droite, il a finalement été marginalisé. Un soulagement pour Vincent Peillon qui a annoncé la généralisation des quatre jours et demi à la rentrée.

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