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Libération
Désintox municipales

Habitat social : Bordeaux mauvais élève, pas cancre

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par Amandine Sanial, étudiante à l’Institut de journalisme de Bordeaux-Aquitaine (IJBA), Marion Lizé, étudiante à l’Institut de journalisme de Bordeaux-Aquitaine (IJBA) et Morgane Thimel, étudiante à l’Institut de journalisme de Bordeaux-Aquitaine (IJBA)
publié le 20 mars 2014 à 20h26
(mis à jour le 21 mars 2014 à 17h54)

«Bordeaux est la seule grande ville qui n’a pas vu son taux de logements sociaux augmenter.»

Vincent Feltesse président de la communauté urbaine de Bordeaux et candidat à la mairie de la ville, le 19 décembre sur France Bleu Gironde

INTOX

Le social n'a pas fini d'opposer Alain Juppé et ses adversaires socialistes, qui rêvent de lui ravir Bordeaux. Après avoir déjà épinglé le budget de la ville (Désintox du 7 mars), le candidat socialiste Vincent Feltesse dénonce le trop faible nombre de logements sociaux construits dans la capitale aquitaine. Invité de France Bleu Gironde le 19 décembre, celui qui est aussi président de la communauté urbaine (la CUB) martelait : «Bordeaux est la seule grande ville qui n'a pas vu son taux de logements sociaux augmenter.»

DESINTOX

L’attaque n’est pas lancée au hasard. Vincent Feltesse le sait, le logement social est loin d’être la priorité du maire sortant. Avec 16,03% de logements sociaux, Bordeaux est en effet largement en deçà du seuil établi par la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU). Depuis 2000, celle-ci impose à toutes les communes de plus de 3 500 habitants un quota de 20% de logements sociaux (25% à l’horizon 2025). Sont inclus dans ce pourcentage les logements HLM, conventionnés et sous condition de ressources,