Une première depuis sa défaite à la présidentielle de mai 2012. Deux jours après les transcriptions par Mediapart des écoutes des conversations entre l'ancien président et son avocat, Nicolas Sarkozy s'adresse directement aux Français via une lettre intitulée «Ce que je veux dire aux Français», publiée ce jeudi soir sur le Figaro.fr.
Et comme ligne de défense, l'ancien chef de l'Etat, mis à mal par des soupçons de trafic d'influence, choisit l'attaque. «Des principes sacrés de notre République sont foulés aux pieds avec une violence inédite et une absence de scrupule sans précédent», assène-t-il, d'où sa décision de «rompre le silence».
«Les conversations avec mon avocat ont été enregistrées sans la moindre gêne. L'ensemble fait l'objet de retranscriptions écrites dont on imagine aisément qui sont les destinataires !», s'étrangle Sarkozy, alias Paul Bismuth. Il se demande «ce qui est fait de la retranscription de (ses) conversations».