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Un dernier show de Gaudin pour taper sur Mennucci

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Marseille, une élection à la loupedossier
A deux jours de l'élection, le maire de Marseille a tenu son dernier meeting de campagne devant 1 800 militants déchaînés, n'épargnant pas son rival socialiste.
Jean-Claude Gaudin en meeting à Marseille, le 20 mars. (Photo Boris Horvat. AFP)
publié le 21 mars 2014 à 11h26

C'était beau comme du Pagnol, dans la salle du Silo, ce jeudi soir à Marseille. Accueillez Jean-Claude Gaudin, «le fils du maçon de Mazargues [quartier de Marseille]», le «candidat de l'honnêteté», à la tête d'une équipe «soudée, unie, indivisible», alors que «nos adversaires ne sont même pas capables de se réunir autour d'une table tellement ils se haïssent». A peine sur scène, le maire sortant lâche : «Il faut changer de maire…» Léger silence… «Du premier secteur !» Humour : c'est de son adversaire qu'il parle, Patrick Mennucci, maire des Ier et VIIe arrondissements.

Et le candidat UMP gronde, devant 1 800 militants déchaînés : «L'Elysée voulait le scalp de Gaudin. Mais il ne l'aura pas, il restera accroché où il est, sur la tête du maire de Marseille !» Haro sur Mennucci le «candidat socialiste gouvernemental», le «plus grand commun diviseur de Marseille, le meilleur ouvrier de France du Marseille bashing !» Haro sur le gouvernement, qui a augmenté les impôts – «on n'a pas besoin des écoutes téléphoniques de madame Taubira pour savoir ce qu'en pensent les Marseillais !».

«Le FN, marchepied de la gauche»

La campagne de Mennucci ? Il a tout faux, clame le candidat UMP, du haut de ses 74 ans et trois mandats : «Il a d'abord dit aux Marseillais que leur ville était dans une situation catastrophique, pire que l'apocalypse. Erreur de discours ! On ne séduit pas sa belle en lui disant qu'elle est mo