C'est la grosse boulette. Louis Aliot, candidat du Front national à la mairie de Perpignan, a expédié par erreur un SMS à la journaliste de l'Indépendant Frédérique Michalak en la traitant de «pute». Une banale histoire de message expédié à un mauvais interlocuteur qui met en lumière la violence verbale du vice-président du FN et compagnon de Marine Le Pen.
Le départ de cette histoire, racontée samedi sur le site de l'Indépendant, est classique. Furieux d'un article publié dans le quotidien vendredi, le frontiste expédie tout d'abord un SMS de protestation à la journaliste. Le ton y est sévère, mais la forme correcte. Quelques minutes plus tard, nouveau SMS. Cette fois, le registre est différent : «Je viens de signifier à cette pute de Michalac que dimanche je ne me déplacerai pas dans sa boutique. Elle courra derrière l'info. J'écris ce matin à son patron…» écrit Louis Aliot.
«Ce message était destiné à un autre»
Quelques minutes s'écoulent de nouveau, puis nouveau SMS pour reconnaître la bourde et l'insulte : «C'est une erreur, vous l'aurez compris. Ce message était destiné à un autre. Je vous présente mes excuses pour cette erreur et les termes employés. Mais je trouve que notre traitement n'est pas respectueux. Voilà, c'est mon opinion