La référence les tentait trop. «Ces municipales seront le début de la Reconquista», prédisait l'un des plus proches conseillers de la présidente du Front national ces dernières semaines, en référence à la très catholique reine d'Espagne reconquérant son royaume sur les Maures. Le parti de Marine Le Pen confirme son implantation sur son terreau habituel du sud de la France, et progresse ailleurs. Avec un symbole à Carmaux, ville natale de Jaurès où le FN frôle les 23%. A Perpignan, Louis Aliot, vice-président du parti et compagnon de Marine Le Pen, a fini par devancer de 5 points le maire UMP sortant, Jean-Marc Pujol, avec 33,8% des voix contre 29,5%. Dans le Vaucluse, à Carpentras, le FN se place en deuxième position avec 34%, ainsi qu'à Cavaillon. Le FN s'impose à Avignon avec 29,4% des voix devant le PS (27,5%) et l'UMP (22,3%). A Beaucaire, dans le Gard, Jean-Louis Sanchez arrive en tête dans le cadre d'une quadrangulaire. Dans le sud-ouest, à Villeneuve-sur-Lot, Etienne Bousquet-Cassagne qui avait créé la surprise lors d'une législative partielle après l'affaire Cahuzac, est second. A Tarascon, la candidate frontiste peut se maintenir au second tour en triangulair
Dans le Sud, une poussée massive
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publié le 23 mars 2014 à 23h56
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