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Libération

A l’UMP, un «ni-ni» qui va de soi

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Le bureau politique du parti a appelé tous ses candidats qualifiés à se maintenir.
publié le 24 mars 2014 à 21h36

Le bureau politique de l'UMP a validé sans la moindre contestation la ligne du «ni-ni» pour le second tour des municipales, dimanche prochain : «Aucune alliance, aucun désistement», ni pour le Parti socialiste ni pour le Front national. L'affirmation de cette doctrine - cause de nombreuses disputes à droite - est d'autant plus consensuelle que la question ne se pose pas vraiment.

Conviction. En se faisant élire dimanche à Hénin-Beaumont, le frontiste Steeve Briois a dispensé la droite, éliminée au premier tour, de devoir choisir, au second, entre le PS et le FN. Partout ailleurs, l'UMP s'est qualifiée pour dimanche prochain. Et tous ses candidats sont priés de se maintenir, même en cas de triangulaire défavorable. Comme à Carpentras, où l'UMP Julien Aubert, arrivé troisième avec 16% des suffrages, ne comprend pas que la question d'un retrait puisse lui être posée. Ce qu'a pourtant fait, dans un communiqué, la direction nationale de l'UDI. Pas question donc, pour Julien Aubert, de laisser face à face le maire sortant PS Francis Adolphe (en tête dimanche avec 37%) et le FN Hervé de Lépinau (34%). «Et d'ailleurs, si je me retire, Lépinau est sûr d'être élu», souligne Aubert. C'est aussi la conviction de Francis Adolphe. A Carpentras, la gauche ne veut surtout pas que le candidat UMP entende Jean-Marc Ayrault et son appel au «rassemblement de l'ensemble des forces démocratiques et républicaines». Car, elle l'a bien