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premier tour

A Paris, une avance trop ric-rac pour NKM ?

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La candidate UMP est en tête dans la capitale mais distancée dans les arrondissements stratégiques.
Nathalie Kosciusko-Morizet, à l'annonce des premiers résultats, ce dimanche soir. (Photo Albert Facelly pour Libération)
publié le 24 mars 2014 à 1h10
(mis à jour le 24 mars 2014 à 1h35)

Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris, a rendu hommage dimanche soir au «peuple de Paris», «rebelle», qui a fait «mentir les pronostics». Et d'appeler la capitale à «l'insurrection démocratique». Arrivée en tête au premier tour (35,64% contre 34,4%), l'ancienne ministre de l'Ecologie affiche pourtant un certain nombre de handicaps avant le deuxième round, dimanche prochain.

Merci aux Parisiens de nous avoir placés en tête au 1er tour. Tout commence, 7 jours pour le progrès à Paris ! <a href="http://t.co/EVNzEyEiAr">pic.twitter.com/EVNzEyEiAr</a>

Elle ne semble pas en mesure de reconquérir le XIVe arrondissement, où elle se présente, puisqu'elle est précédée de quasiment cinq points par la socialiste Carine Petit (33,1% contre 37,89%). Même échec relatif dans le XIIe, où la socialiste Catherine Barrati-Elbaz (37,5%) devance l'UMP Valérie Montandon (33,4%). Or, ces deux arrondissements, à la population importante et tenus par la gauche, enverront un nombre significatif d'élus au Conseil de Paris, dix chacun en l'occurrence.

De son côté, la socialiste Anne Hidalgo, première adjointe de Bertrand Delanoë depuis 2001 et qui espère lui succéder, a préféré jouer la prudence, elle qui a été balayée par le maire sortant Philippe Goujon (UMP) dans le XVe arrondissement. «Tout reste à construire», a-t-elle affirmé. Elle a lancé un appel du pied aux «écologistes», qu'elle n'avait pourtant pas épargnés dans une