Une ville de gauche qui a basculé FN avec l'élection de Steeve Briois à Hénin-Beaumont, dans le bassin minier du Nord - Pas-de-Calais. Une pole position à Perpignan, Avignon, Béziers, Fréjus… mais aussi dans des villes gérées par la gauche comme Forbach, Brignoles ou encore Mantes-la-Ville. Une progression à Guéret dans la Creuse ou encore Limoges (lire ci contre). Qui s'est déplacé dimanche pour glisser un bulletin Front national ou Rassemblement bleu marine dans l'urne ? L'effondrement de la gauche et les bons résultats du FN vont-ils mécaniquement de pair ?
Si la plus grande porosité existe entre les électorats UMP et FN, «il n'y a pas de muraille de Chine infranchissable» entre les électeurs de gauche et du FN, assure Joël Gombin, spécialiste du vote FN, notamment en région Paca.
Etiage. Avec un score national de 16,5% en moyenne dans les 597 villes où il était présent - il a déjà fait élire, au premier tour, 473 conseillers municipaux sur 1 000 annoncés pour cette élection -, le Front national se maintient juste en dessous de l'étiage présidentiel. «C'est déjà un enseignement important car, aux élections locales, le FN avait tendance à perdre du terrain. Ce n'est plus le cas, analyse Joël Gombin. A Amiens par exemple, un candidat FN peu connu et qui n'a pas pu envoyer sa profession de foi à temps fait 15,5%, c'est-à-dire à peu près le même score que Marine Le Pen en 2012.»
Dans les villes où les cand