«Une autre majorité est possible» : voilà ce que martèle depuis hier soir le Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon. Encouragé par de bons résultats dans les villes où il se présente allié à Europe Ecologie-Les Verts (EE-LV), le parti veut pérenniser et amplifier cette entente. Donc convaincre les écologistes de rejoindre «l'opposition de gauche» au gouvernement. Pas sûr, cependant, que les intéressés soient prêts à une telle aventure.
«Ce qui nous intéresse plus que tout, c'est que toutes nos listes communes avec EE-LV aient recueilli plus de 15% des voix, a souligné Jean-Luc Mélenchon au cours d'une conférence de presse, ce lundi après-midi. Voilà qui doit donner à réfléchir chez les écologistes comme chez nous.» Quant à Eric Coquerel, secrétaire national du PG, il salue un «résultat historique» qui «démontre qu'une majorité alternative est possible à court terme» : «L'alliance avec EE-LV peut permettre à une force opposée à l'austérité et au productivisme d'être en tête de la gauche», et ce «dès les européennes» de mai. «Ensemble, nous pouvons diriger des villes, bientôt des régions et prochainement gouverner le pays», s'enflamme-t-il.
Un cas précis revient sans cesse : celui de Grenoble