Menu
Libération

Les casseroles judiciaires n'empêchent pas le succès aux urnes

Article réservé aux abonnés
Blanchiment de fraude fiscale, détournement de fonds ou soupçons de fraudes électorales n'ont pas empêché plusieurs candidats aux municipales de connaître un sort favorable dimanche. Inventaire.
Patrick Balkany, à Levallois-Perret, le 23 mars. (AFP)
par AFP
publié le 24 mars 2014 à 15h05

Les élus inquiétés par la justice n’en ont généralement pas souffert, comme c’est souvent le cas, au premier tour des municipales dimanche, à l’instar des UMP Patrick Balkany ou Jean-Pierre Bechter.

Sous le coup d'une enquête pour «blanchiment de fraude fiscale» et d'une information judiciaire pour détournement de fonds liée à l'utilisation d'un chauffeur de la mairie, notamment en vacances, Patrick Balkany a été réélu dimanche soir au premier tour (51,57%) dans sa ville de Levallois (Hauts-de-Seine).

Dans le même département, André Santini, condamné en janvier 2013 à deux ans de prison avec sursis et à une peine d'inéligibilité de cinq ans pour détournement de fonds dans l'affaire de la fondation d'art Hamon, a lui aussi a été réélu au premier tour avec 67% des voix, à Issy-les-Moulineaux. Il avait fait appel de sa condamnation.

Toujours en Ile-de-France, à