Les carottes de la gauche sont cuites à Albi, avec un candidat PS scotché à 20% des voix dimanche. Les plats pourraient en revanche repasser pour la divers droite Stéphanie Guiraud-Chaumeil, à 28%. Mais c'est le Front national Frédéric Cabrolier qui, à 13% des voix, a le sentiment de pouvoir avaler le dessert.
Les listes EE-LV et Front de gauche ont fusionné, mais aucun terrain d’entente n'ayant été trouvé avec le PS, une autoroute est ouverte pour Stéphanie Guiraud-Chaumeil, représentante de l’équipe municipale sortante. Un autre adjoint sortant, soutenu par l’UMP et l’UDI, Olivier Brault, lui disputait le bout de gras dans les urnes. Ce dernier a fait savoir qu’il ne maintenait pas sa candidature au second tour malgré le score de 19,7% obtenu au premier. Il ne se maintient pas, mais ne donne aucune consigne de vote. La campagne au couteau et au bazooka qui a opposé les deux candidats frères ennemis ne laisse préjuger d’aucun report massif du second vers la première.
Le FN Frédéric Cabrolier peut ainsi claironner qu'il voit parmi les électeurs de Brault une «réserve de voix» pouvant en partie lui bénéficier dimanche. Il est de son jeu de laisser entendre qu'un accord de fusion aurait été possible entre lui et le candidat de la droite classique. Au moins pour préparer l'avenir. «Je n'ai aucune illusion pour ce coup-ci où je me contenterai de passer