La politique étrangère de François Hollande et de Laurent Fabius fait l'objet d'une appréciation positive de la majorité des Français. Si l'on excepte quelques professionnels de la polémique (1), elle n'est pas sérieusement contestée par l'opposition républicaine. En effet, face à de nombreuses crises, dans un monde où la géographie de la puissance est bouleversée, la diplomatie française permet à notre pays de tenir son rang et de promouvoir ses intérêts. Depuis deux ans, nous nous sommes réconciliés avec des pays avec lesquels les relations s'étaient inutilement dégradées : Algérie, Chine, Japon, Mexique, Pologne, Turquie notamment. Le repositionnement de la France là où le monde bouge a été engagé à travers l'adaptation du réseau diplomatique, consulaire, culturel et scolaire ainsi que les visites ministérielles et présidentielles. L'accent est mis sur les grands et les néo-émergents en Asie, en Amérique du Sud et sur l'Afrique.
Sous l’impulsion du président de la République, Laurent Fabius a développé une action offensive en matière économique. Elle mobilise l’ensemble de notre réseau diplomatique - le deuxième au monde - au service de nos entreprises mais aussi de l’attractivité de notre territoire. La politique des visas a été repensée afin d’être dorénavant conçue comme un outil d’attractivité. Au nom de quelle étroitesse bureaucratique faudrait-il que