Serait-ce une prime à la casserole ? Sous le coup d'une enquête et entendue par la police pour détournement présumé de fonds publics quinze jours avant le scrutin, la maire de Montauban, Brigitte Barèges, est en passe de retrouver son siège avec plus de 45% des suffrages recueillis au premier tour. Le maintien du FN à 13,5% ne devrait pas gêner sa réélection tant la gauche, même rassemblée, a le cou cassé sous de la barre des 30%.
Pourtant, l'élue UMP tendance Droite populaire a aimablement qualifié de «tache» un de ses colistiers de couleur. Elle a pu se demander «à quand l'union avec des animaux ?» après l'adoption du mariage pour tous. Elle a été, il y a huit jours, condamnée aux dépens dans le procès contre son adversaire PS... «En fait, Brigitte Barèges séduit parce qu'elle ne craint pas de sortir de la «bien-pensance. Son vocabulaire la range tout de suite hors des codes de l'establishment», analyse le politologue d'origine montalbanaise Jean-François Coupe.
Le même universitaire reconverti dans le privé met en opposition celle qui se présente agissant comme «l'amie des populaires» et son adversaire PS (27,7% dimanche dernier), «représentant de la vieille caste des élus imperméables au quotidie