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Dans la capitale, la fusion sans trop d’effusion entre NKM et Tiberi

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Dominique Tiberi lors de l'annonce de sa candidature aux municipales, le 19 novembre à Paris. (Photo Marion Ruszniewski. AFP)
publié le 25 mars 2014 à 21h16

Qui a dit «la politique ce n'est pas de l'arithmétique» ? Nathalie Kosciusko-Morizet, hier matin, moquant l'accord entre le PS et les Verts de la veille. Et qui a dit «la dynamique de la victoire s'accroît» ? NKM, hier après-midi, se félicitant de la fusion de ses listes avec les dissidents Dominique Tiberi (Ve) et Marie-Claire Carrère-Gée (XIVe).

Le fils de Jean Tiberi (19,43%) a fait durer le suspense. Lundi matin, dans le bureau de Jean-François Copé, au siège national de l'UMP, en présence d'un conseiller de NKM, il fait son Tiberi. Genre gentil, mais ferme : «J'ai déjà fait beaucoup d'efforts dans cette campagne, compte tenu des termes qui ont été employés contre les miens.» Il veut devenir numéro 1 à la place de Florence Berthout, la candidate UMP-UDI-Modem (28,49%), celle-ci refuse, il repart sans avoir topé. Répétant qu'il est «pour l'union», mais pas à n'importe quelle condition. L'après-midi, il discute prix et délais avec un imprimeur pour ses nouveaux tracts. Après de nombreux coups de fil, c'est Florence Berthout qui a trouvé hier les mots - ou les chiffres -, pour le convaincre. Il restera un Tiberi dans le Ve, mais en numéro 2, (ce que lui proposait NKM depuis six mois). Il pourra placer cinq de ses colistiers au conseil d'arrondissement, contre six pour la candidate officielle.

A gauche hier, le nouveau front PS-PCF-écologiste s'est déchaîné contre cet accord : «Une manœuvre dans la pire t