Menu
Libération
Récit

FN à Marseille : le pari risqué du PS

Article réservé aux abonnés
Marseille, une élection à la loupedossier
Dans le 7e secteur, les socialistes ont décidé de se maintenir.
Patrick Mennucci (à gauche) à Marseille, le 25 mars. (Photo Patrick Gherdoussi)
publié le 25 mars 2014 à 21h56

Les socialistes marseillais vivent un entre-deux-tours cauchemardesque. Eux qui espéraient faire basculer la ville savent désormais la tâche quasiment impossible. Hier, ils ont assisté à l'officialisation de l'alliance entre Jean-Claude Gaudin, maire UMP sortant, et Jean-Noël Guérini, président du conseil général multi-mis en examen. Chef de file des socialistes, Patrick Mennucci a fustigé une «alliance scélérate», jugeant que «les masques sont tombés» (lire sur Libération.fr).

«Taquet». Par-dessus le marché, voilà les socialistes accusés de favoriser le FN, en refusant de retirer leur candidat arrivé en troisième position dans le 7e secteur (XIIIe et XIVe arrondissements, quartiers nord-est). Le candidat frontiste, Stéphane Ravier, y est arrivé nettement en tête (32,88%) dimanche dernier, devant un candidat UMP, Richard Miron (27,83%), parachuté des quartiers Sud dans ce secteur très populaire où la droite pensait n'avoir aucune chance. Jean-Claude Gaudin en rigolait, dimanche soir. Le maire sortant socialiste, Garo Hovsépian, n'est arrivé que troisième (21,66%), mais Patrick Mennucci défend son maintien, malgré