Les formations nationalistes basques ayant présenté des listes lors des municipales, notamment sous la bannière «Qui aime le Pays basque» («Euskalzale»), ont obtenu des scores en nette progression, devenant dans certains cas un acteur incontournable des négociations pour le second tour.
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A Bayonne, la liste «Euskalzale», ancrée à gauche et défendant aussi l'environnement, menée par Jean-Claude Iriart, a obtenu 10,3% des suffrages, soit trois points de plus en faveur des «abertzale» («patriotes») que lors des municipales de 2008 et surtout un score suffisant pour se maintenir au second tour.
Dans cette deuxième ville du département comptant 46.000 habitants, où la gauche tente de profiter de la fin de règne de 55 ans de la dynastie Grenet (centre droit), les nationalistes ont décidé de s’allier avec la liste Front de gauche (5,6%). Ils privent du coup le candidat socialiste, Henri Etcheto, de toute réserve de voix autre que les abstentionnistes du 1er tour, au moment où l’UMP et l’UDI scellent leur destin avec respectivement 30% et 18,5 % des voix et une très probable fusion.
«Ce n'est pas le résultat d'une s