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Libération
Décryptage

Second tour : le désistement républicain divise à gauche

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A Brignoles et Perpignan, les candidats arrivés derrière la droite et le FN, se retirent pour contrer l'extrême droite. D'autres se maintiennent.
Candidat PS à Perpignan, Jacques Cresta se retire du second tour pour tenter d'éviter la victoire de Louis Aliot (FN). (Photo Raymond Roig. AFP)
publié le 25 mars 2014 à 13h21
(mis à jour le 25 mars 2014 à 19h12)

Ils ont fini par trancher leur dilemme. Se maintenir ou se retirer pour éloigner le risque de voir l'extrême droite conquérir leur ville ? Obéir aux consignes de «désistement républicain» données à l'unisson par le PS, EE-LV, le PG et le PCF ou tenter d'obtenir quelques sièges dans l'opposition au conseil municipal ? Les candidats de gauche, devancés au premier tour par leurs concurrents du Front national et de la droite, devaient se décider avant 18h, heure limite pour le dépôt des listes en vue du second tour. Le point.

Ils persistent

Réticent dès le départ au principe d'un désitement, Jean-Michel du Plaa, le candidat de la gauche à Béziers (Hérault) se présentera au second tour, avec le renfort du Front de gauche (6,3% au premier tour). Pas question de «disparaître du paysage biterrois pendant six ans». Dimanche, Robert Ménard, soutenu par le parti de Marine Le Pen, est arrivé en tête (44,8%), loin devant l'UMP Elie Aboud (30,2%) et le socialiste (18,7%). Du Plaa a aussi écarté le rassemblement avec son concurrent UMP. Le PS vient de lui retirer son investiture.

Le candidat (divers gauche) de Beaucaire (Gard), Claude Dubois, prend aussi le risque de se maintenir, malgré sa quatrième place a