«Subventions aux associations : 112 millions d’euros sur un budget annuel Ville de Nantes d’environ 480 millions, soit 23% (1/4) du budget de la Ville.»
Laurence Garnier candidate UMP à la mairie de Nantes, sur son site officiel de campagne.
INTOX. La gauche est une vilaine dépensière. Voici sans surprise le cheval de bataille de Laurence Garnier dans la joute pour le fief socialiste de Nantes. A en croire la candidate UMP, qui a obtenu 24,16% des voix au premier tour des élections municipales dimanche, l'un des sujets les plus inquiétants serait les sommes faramineuses allouées par la majorité socialiste sortante aux associations. Le chiffre de 112 millions d'euros, soit 23 % du budget 2014, est avancé sur son site de campagne. Redite sur Twitter :
.<a href="https://twitter.com/LGarnier44">@LGarnier44</a> "Il y a une inflation des dépenses sur les subventions aux associations qui représentent 23% du budget" de la ville <a href="https://twitter.com/search?q=%23MUN44000&src=hash">#MUN44000</a>
DESINTOX. Evidemment, 23% du budget d'une ville comme Nantes qui passe dans les subventions aux associations, «cela paraît beaucoup». Même dans l'entourage de Laurence Garnier, on avoue à demi-mot qu'il doit y avoir un malentendu. Pour preuve, personne ne saurait dire d'où sortent ces 112 millions… Ce qui est sûr, c'est que la candidate UMP est très loin du compte.
En fait, ce chiffre de 112 millions d'euros est, à dix millions près, celui du montant total des subventions (102 327 912 euros) votées