François Hollande a évoqué «les droits de l'homme auxquels la France est attachée» lors des toasts échangés à l'occasion du dîner d'Etat offert à l'Elysée en l'honneur de son homologue chinois Xi Jinping. «Nous sommes attachés à la création, à l'expression, à l'émancipation, à travers la libre circulation des personnes et des idées qui constituent le socle des droits de l'homme auxquels la France est attachée», a-t-il déclaré.
La situation des droits de l'homme en Chine est régulièrement dénoncée par de nombreuses ONG. «A travers vous, c'est la Chine que la France accueille aujourd'hui» en «amie», a cependant souligné le chef de l'Etat français à l'égard de son hôte chinois, célébrant «un pays devenu la deuxième puissance économique du monde».
Le président Hollande a rappelé que cinquante ans plus tôt, le général de Gaulle avait reconnu la République populaire de Chine en prononçant ces mots : la Chine est «un Etat plus ancien que l'Histoire». Pour François Hollande, cela «signifiait que la Chine devait être reconnue pour elle-même, au-delà de son régime, au-delà des contradictions du moment».
«Reconnaître la Chine, c'était surmonter l'affrontement des blocs (américain et soviétique), c'était préférer le dialogue à la confrontation, c'était surtout faire le choix de l'avenir», a-t-il encore relevé. François Hollande s'est également félicité que Xi Jinping ait choisi la France pour sa première visite d'Etat