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municipales

La Seine-Saint-Denis à bastons rompues

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Duels fratricides à gauche, risques de bascule à droite, le département de Claude Bartolone devrait tanguer dimanche.
Catherine Peyge, maire communiste sortante de Bobigny, lors de la campagne d''entre deux tours. (Photo Jean-Michel Sicot pour Libération)
publié le 26 mars 2014 à 21h46
(mis à jour le 27 mars 2014 à 9h08)

Des batailles à gauche et une droite en conquête. Ces municipales vont modifier certaines couleurs de la Seine-Saint-Denis. Cette ex-banlieue rouge du nord de Paris, aujourd'hui bien rosée, va se teindre de bleu. Dimanche, les centristes et l'UMP pourraient accrocher à leur tableau de chasse Aulnay-sous-Bois, Le Blanc-Mesnil, Villepinte et surtout la préfecture, Bobigny, fief historique des communistes. Même Saint-Ouen est menacé malgré le retrait de la liste socialiste qui n'a pu fusionner avec celle de la maire (PCF) sortante, Jacqueline Rouillon. «Ils nous laissent face à la droite. On connaît les risques que cela comporte», regrette Hervé Bramy, responsable des communistes du département. De quoi alimenter au PCF la suspicion d'un double jeu du PS : laisser passer la droite pour mieux conquérir ces villes en duel gauche-droite aux élections suivantes.

S'ils se sont ratés à Montreuil, les socialistes comptent bien défendre Aubervilliers - que le PCF rêve de reprendre - et visent encore la petite ville