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Municipales : les cumulards dans le temps plébiscités par les électeurs

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Dans les grandes villes, sur une quarantaine de maires élus depuis au moins 1995, 36 ont été réélus.
Jean-François Copé (G) et André Santini, en 2004, alors têtes de listes pour les régionales. Et déjà maires de Meaux et Issy-les-Moulineaux, où ils ont été réélus dimanche au premier tour. (Photo AFP)
publié le 26 mars 2014 à 12h27
(mis à jour le 31 mars 2014 à 18h18)

Début février, Libération pointait cette spécificité française : ces maires «accros au mandat», qui s'accrochent à leur siège parfois plus de vingt ans. Avant cette élection, plus de 20% des maires des villes de plus de 30 000 habitants occupaient leur fauteuil depuis plus de dix-huit ans. Et parmi cette soixantaine d'édiles élus depuis au moins 1995, 43 retentaient leur chance cette année (aux deux tiers à droite).

Avec un certain succès : en replongeant dans notre échantillon (les villes de plus de 30 000 habitants où les maires ont fait trois mandats ou plus) , il faut bien constater que les électeurs n’ont pas vraiment sanctionné ces cumulards dans le temps. C’est même plutôt le contraire : 25 d’entre eux ont été réélus dès le premier tour. Et onze de plus les ont rejoints dimanche au second tour.

Cliquez sur chaque ville pour avoir les détails, en vert les sortants réélus, en rouge, les battus.

Les cumulards de droite plébiscités

Sur les 35 élus au premier tour, 30 sont de droite, avec un net avantage à l’UMP. On trouve notamment quelques poids lourds du parti (Jean-François Copé à Meaux, Alain Juppé à Bordeaux, Jean-Claude Gaudin à Marseille, François Baroin à Troyes, tous maires depuis 1995). Et un certain nombre d’élus de banlieue parisienne comme Gilles Carrez (Le Perreux-sur-Marne), Jacques Kossowski (Courbevoie) ou Pierre Fond (Sartrouville) (1). A droite, les plus anciens él