La préparation du second tour des municipales a été dominée mardi par du désordre à gauche avec des alliances ou des retraits à géométrie variable, alors que Marine Le Pen a semé le trouble en annonçant deux accords locaux entre le FN et la droite. Partout, les candidats qualifiés pour le second tour (il fallait pour cela obtenir au premier 10% des suffrages exprimés) avaient jusqu’à 18 heures pour déposer à la préfecture leur liste pour le second tour, dimanche prochain. Cela concerne 6 455 des quelque 36 700 communes.
Arrivé en tête dans au moins 21 communes, le FN sera normalement présent au second tour dans 315 d’entre elles (119 en 1995). Pas à Mayotte, où la seule liste frontiste qualifiée pour dimanche prochain a décidé de se retier de la course.
Voici le résumé des alliances, désistements et maintiens pour le second tour.
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• Marine Le Pen a annoncé que deux de ses listes allaient fusionner avec des listes divers droite. Cela concerne Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne, 33 000 habitants), où la liste FN est arrivée 3e et L'Hôpital (Moselle, 5 500 habitants), où elle est arrivée 2e. Il s'agit de barrer la route à la gauche.
• A Béziers, où Robert Ménard, soutenu par le FN, est arrivé en tête au 1er