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Récit

Le centre droit rêve de faire basculer Bobigny

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Le candidat UDI Stéphane De Paoli, arrivé en tête, affronte la maire communiste Catherine Peyge.
Le candidat centriste Stéphane De Paoli, arrivé en tête au premier tour à Bobigny. (Photo Jean-Michel Sicot pour Libération)
publié le 27 mars 2014 à 19h34

L’élection municipale de Bobigny s’est sans doute jouée, en partie, mardi, date limite du dépôt des listes en préfecture. A l’issue du premier tour, le candidat de centre droit, Stéphane De Paoli, avait créé la surprise en devançant Catherine Peyge, la maire communiste sortante de la préfecture de Seine-Saint-Denis, de plus de 300 voix avec près de 44% des suffrages contre 40,39%. Plus qu’un coup de semonce dans cette ville emblématique de la banlieue rouge dirigée par le PCF depuis la naissance de cette formation lors du congrès de Tours en 1920. Un désaveu pour la gauche dans cette ville qui avait voté à 74% pour François Hollande en 2012 et dont 60% des électeurs ne se sont pas déplacés dans les bureaux de vote pour ce scrutin municipal.

«Propositions convenables»

Un troisième candidat, étiqueté divers droite, Pierre Ramos peut également se maintenir en lice après avoir obtenu près de 11% des suffrages. Il sait qu’il détient en partie les clefs du résultat du second tour. Au lendemain du premier tour, Jean-Christophe Lagarde, le député de la circonscription et maire de la ville voisine de Drancy, l’a appelé pour lui proposer soit de fusionner avec la liste De Paoli, soit de se retirer pour faire basculer la ville à droite.

Tout au long de la journée de mardi, les pressions se multiplient sur Pierre Ramos afin de le presser de prendre une décision avant l'heure fatidique du dépôt des listes. «Nous lui avons fait des propositions convenables. Maintenant c'est à lui de décider. Beaucoup de gens sur s