Anne Hidalgo, candidate PS à la mairie de Paris, a estimé jeudi qu'il y avait un «besoin de changement urgent» après «la claque» du premier tour des municipales au niveau «national». «On ne peut pas rester en l'état», a déclaré sur Radio Classique et LCI la première adjointe de Bertrand Delanoë.
«Bien sûr qu'il y a un contexte politique très lourd, très, très lourd qui fait qu'il y a une colère», a déclaré Anne Hidalgo. «Depuis le début, j'ai été amenée à dire quand j'étais d'accord ou pas», a-t-elle souligné, en rappelant par exemple son engagement de non-augmentation des impôts à Paris.
La question d'un changement «se posera au lendemain de l'élection municipale», a-t-elle dit. «Il y aura bien sûr besoin de changement, et de changement urgent», a-t-elle insisté. Mais c'est la question du «jour d'après», a-t-elle relevé, en réaffirmant sa «priorité pour Paris».
Après le coup de semonce du premier tour des municipales, François Hollande est pressé de réagir. Depuis dimanche, plusieurs voix, à gauche comme à droite, s'élèvent pour réclamer une autre politique, voire un remaniement. Nombreux sont ceux qui estiment qu'un changement de Premier mini