Même si elle ne devient pas maire de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet pourrait se retrouver en situation de devenir présidente du Grand Paris. Ce scénario, que personne n'avait envisagé jusqu'à présent, est devenu possible dimanche, depuis que la droite a pris sa calculette et s'est aperçue, bonheur, qu'elle avait de fortes chances d'être majoritaire au sein du conseil métropolitain qui verra le jour au 1er janvier 2016.
Une NKM battue ne serait peut-être pas la candidate dont rêvent les pontes de l'UMP pour ce qui s'annonce comme «le plus beau poste d'opposition», selon un connaisseur. Et le plus consistant aussi, avec ses 6 millions d'habitants et ses 4 milliards d'euros de budget. Mais pas un des cadors de la droite francilienne n'ayant jugé utile de se faire élire dans un conseil municipal, les Karoutchi, Devedjian ou Pécresse sont, de fait, hors course. Se rabattre sur Patrick Ollier, 70 ans ? S'estimant «légitime sur le sujet», Philippe Dallier, sénateur maire UMP des Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), militant de longue date d'une métropole modèle grande ville avec un chef à sa tête, a posé ce matin sa candidature à la présidence, via Twitter. Il a pour lui la constance, et contre, son isolement parfait chez les siens.
Esquisse. La droite se retrouve donc avec des soucis de riches et la gauche, avec l'annonce d'une catastrophe. Les 337 membres du futur conseil métropolitain étant issus des conseil