«Sur le plan fiscal et sur le plan des finances publiques, ces villes se sont portées mieux après [le] passage [des maires FN] qu’avant. Ça, c’est une certitude, c’est acté par la Cour des comptes. Partout, monsieur ! C’est vrai à Toulon, c’est vrai à Marignane, c’est vrai à Vitrolles. Vous irez regarder les rapports de la cour régionale des comptes.»
Marine Le Pen présidente du FN le 26 mars sur France Info.
INTOX. Toulon, Orange, Marignane. Les trois communes gagnées par le Front national en 1995 ont été, avec Vitrolles (où Catherine Mégret est élue en 1997), les «villes laboratoires» de l'extrême droite. Des exemples que gauche et droite brandissent depuis le début de la campagne comme preuve du danger et de l'incompétence des frontistes au pouvoir… Avec encore plus de conviction depuis les scores du premier tour. Sauf que le FN «dédiabolisé» de Marine Le Pen avait anticipé le coup. Le Front national assume aujourd'hui des erreurs ayant consisté à faire des villes conquises des vitrines idéologiques, mais se défend en revanche d'être mauvais gestionnaire. Invité sur BFM TV au lendemain du premier tour, le vice-président du FN, Florian Philippot, y va franco : «La gestion financière a été bonne. […] Regardez les rapports de la chambre régionale des comptes : systématiquement, il y avait une baisse des impôts et une baisse de l'endettement.» Mercredi, Marine Le Pen s'emballe sur France Info : «Sur le plan fiscal et sur le plan des finances publiques, ces villes se sont portées mieux après [le] passage [des maires FN] qu'avant. Ça, c'est une certitude, c'est acté par la Cour des comptes. Partout, monsieur ! C'est vrai à Toulon, c'est vrai à Marignane, c'est vrai à Vitrolles. Vous irez regarder les rapports de la cour régionale des comptes.»
DESINTOX. Ouvro