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Libération

La diva NKM partie pour rater son Paris

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En tête au premier tour, la candidate UMP ne semble pas en mesure d’empêcher Hidalgo de devenir maire.
publié le 28 mars 2014 à 21h06

A moins d’une offensive éclair des électeurs de droite, rien ne devrait bouger sur le front droite-gauche à Paris. La ligne Maginot tracée en 2001 par Bertrand Delanoë du nord au sud de la capitale a résisté au premier tour, malgré la courte avance de Nathalie Kosciusko-Morizet (35,64%) sur Anne Hidalgo (34,40%). Compte tenu du rapport de forces dans les arrondissements de Paris, et sauf déferlante bleue imprévue, le deuxième tour n’y devrait rien changer. Pour la troisième fois depuis 2001, le drapeau de la gauche (PS, EE-LV, PCF, PRG) pourrait flotter sur l’Hôtel de ville dimanche soir. Anne Hidalgo a de bonnes chances de devenir la première femme aux commandes de Paris, après neuf siècles de gouvernance masculine : des prévôts à Delanoë.

Improvisations. Sa victoire, NKM l'a savourée dimanche dernier en devançant son adversaire et en faisant mentir les sondages. Ce petit point qui lui a permis de sauver la face et de se présenter tête haute à d'autres élections, c'est la droite de l'Ouest qui le lui a donné. Les barons Claude Goasguen (XVIe), Brigitte Kuster (XVIIe), Jean- Pierre Lecoq (VIe) et Jean-François Legaret (Ier) ont fait pencher la bascule de Paris en étant réélus haut la main, notamment grâce aux voix des anti-mariage pour tous. Mais dans aucun autre arrondissement, la gauche ne se sent menacée. Alors que NKM doit prendre au moins le XIIe et le XIVe pour change