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Marine Le Pen construit déjà l'après-municipales

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Pour sa présidente, le succès du FN aux municipales est le signe que le parti va prospérer. «Nous sommes devenus un parti de gouvernement», estime-t-elle dans un entretien au «Monde».
Marine Le Pen le 8 mars 2014 à Henin-Beaumont. (Photo Philippe Huguen. AFP)
par AFP
publié le 28 mars 2014 à 15h18

La présidente du FN, Marine Le Pen, a estimé vendredi que ce qui «manque» à son parti, c'est un «bilan» pour «passer à un stade supérieur» : «Le seul plafond de verre que l'on a encore, et qui est en train de sauter, est de ne pas pouvoir montrer ce que l'on est capable de faire. C'est-à-dire, un bilan. C'est ce qui nous manque. C'est important. Je n'entends pas refuser cet obstacle. C'est grâce à ce bilan que l'on passera à un stade supérieur», déclare-t-elle dans un entretien au Monde  daté de samedi.

La patronne du FN répète qu'elle tire «un bilan très positif» de ce premier tour des élections municipales et croit que l'implantation accrue du parti d'extrême droite aura une postérité : «D'une ville où l'implantation est faite, ce sont quinze ou vingt villes qui peuvent, la fois suivante, avoir des candidats.»

«Une cellule pour recruter et détecter des gens»

Alors que le FN a déjà conquis une mairie dès le premier tour, à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), et pourrait en gagner jusqu'à une dizaine d'autres dimanche au deuxième tour, Marine Le Pen, à qui l'on demande si un maire FN sera différent d'un maire UMP ou PS, répond : «La vraie question est de savoir si les élus FN seront tra