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Analyse

Municipales : les quatre leçons du premier tour

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Une gauche qui dégringole, une «marque PS» qui plombe les candidats, beaucoup plus de maires de droite élus dès le premier tour et un FN qui tape fort localement.
Montage de graphs municipales. (Libération)
publié le 28 mars 2014 à 11h51

Libération s'est associé à l'Observatoire du changement politique fondé par Jean-Yves Dormagen, de l'université de Montpellier, pour réaliser cette radioscopie électorale.

1) Un fort recul de la gauche et une montée du FN. Entre les précédentes municipales de 2008 et celles de 2014, le fort recul de la gauche et l'envolée du FN sont bien plus nets que les avancées de la droite (centre-droit inclus). La gauche dans son ensemble (de l'extrême gauche à Europe écologie) perd près de 8 points, tandis que le FN en gagne presque autant.

2) Beaucoup moins de maires de gauche élus dès le premier tour.  En 2008, sur 980 communes de plus de 10 000 habitants, 545 avaient vu leur maire élu au premier tour. En 2012, seules 447 n'auront pas besoin de deuxième tour dimanche. Et alors que la gauche l'emportait dans 52,5% des cas il y a six ans, le chiffre retombe à 34,2% cette année. A l'inverse, la droite progresse nettement. Alors qu'elle s'était octroyé 45,7% des villes qui voyaient leur maire élu au premier tour, ce chiffre vient de passer à 64,4%. Les listes diverses et d'extrême droite restent réduites à la portion congrue.

3) La gauche de gouvernement et la marque PS plombent les candid