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A son dernier meeting, NKM contre les «privilèges»

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Pour son ultime rassemblement avant le deuxième tour, la candidate UMP à la mairie de Paris a tenté de fédérer ses partisans contre les «archaïques» et les sondages pessimistes.
NKM pour son dernier meeting comme candidate de l'UMP à la mairie de Paris, jeudi au gymnase Mouchotte, dans le XIVe arrondissement de la capitale. (Photo Laurent Troude pour Libération)
publié le 28 mars 2014 à 0h17

Rien n'entame l'enthousiasme de dernière heure des supporters de NKM. Pas même le sondage de l'après-midi (1) qui la donne une nouvelle fois battue dans son XIVe arrondissement. Pendant deux heures jeudi soir, quelques centaines de personnes, pour la plupart pas toutes jeunes, ont joué la mélodie de la victoire, au gymnase Mouchotte. Debout, des petits panneaux en papier «Nathalie» à bout de bras, ils ont crié, chanté la Marseillaise, applaudi à tout rompre les soutiens de NKM : élus de banlieue (Jean-Christophe Lagarde), amis virtuels comme Alain Juppé qui a été filmé le matin même dans sa mairie de Bordeaux, ou ex-dissidents rentrés au bercail, tels Dominique Tiberi (Ve) et Marie-Claire Carrère Gée (XIVe).

Jean-Pierre Raffarin, grand admirateur de la Chine et de ses dirigeants, avait réservé sa soirée de longue date pour un concert privé, suivi d'un diner avec le président Xi Jinping à Versailles. Mais il a tenu à passer l'after (à 21h15) avec sa «chère Nathalie»: «de petites chinoiseries m'ont retardé» s'est-il excusé, tout fier en vérité, en arrivant pour l'extinction des micros. «Parfois il faut savoir servir la France». Sans une note, très en