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Libération

Pas de sanction pour Toc et Zoc

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publié le 28 mars 2014 à 17h16

Professeur(e)s Toc et Zoc, vous êtes les spécialistes mondiaux de toute situation. Que nous décryptez-vous cette semaine ?

Pr Zoc : Face au désastre des municipales, les socialistes ont trouvé la parade : il s'agirait d'un vote sanction. L'UMP et le Front national ont juste bénéficié de la punition frappant le gouvernement. Autrement dit : ils n'ont aucun mérite. N'importe qui n'étant pas au pouvoir aurait remporté ces élections.

Pr Toc : Le gouvernement aurait cependant préféré un vote sanction à la Levallois où les multiples affaires n'ont pas empêché Patrick Balkany d'être réélu au premier tour.

Pr Zoc : On a l'impression que les électeurs n'ont pas adhéré au «pacte de responsabilité». Les abstentionnistes ressemblent à des joueurs de poker qui ont une mauvaise main et qui se couchent. «Je passe.»

Pr Toc : Mais c'est local, les municipales. Va-t-on s'opposer à la restauration du rond-point ou de la salle des fêtes, au voyage des seniors à Venise et au goûter des majorettes parce que le gouvernement cale dans la lutte contre la finance internationale ?

Pr Zoc : D'où l'étrangeté de la question du remaniement. «Vous n'avez pas aimé notre action, ce n'est pas une question de personnes. Eh bien, on va trouver d'autres personnes pour mieux appliquer notre action.»

Pr Toc : C'est comme changer de pilote