On savait que la capitale serait dirigée par une femme. On sait désormais qu'elle sera socialiste. Anne Hidalgo l'emporte face à Nathalie Kosciusko-Morizet, conservant au PS la ville conquise par Bertrand Delanoë en 2001. Elle décroche 91 sièges au conseil de Paris, contre 71 à NKM, qui échoue dans sa conquête parisienne.
Dès le milieu de soirée, Anne Hidalgo publiait des tweets sans équivoque annonçant sa victoire.
Merci Paris ! <a href="http://t.co/fLIxl6oH6X">pic.twitter.com/fLIxl6oH6X</a>
Je remercie <a href="https://twitter.com/nk_m">@nk_m</a> qui vient de m'appeler pour m'adresser ses félicitations républicaines.
Pierre-Yves Bournazel, candidat UMP dans le XVIIIe, a reconnu la défaite de la droite, parlant d'«échec collectif».
Nathalie Kosciusko-Morizet n'aura pas érussi à faire basculer des arrondissements stratégiques comme le XIIe et surtout le XIVe, où elle se présentait elle-même et où elle est battue par la socialiste Carine Petit (53,1%).
Dans le Ve, l'alliance NKM-Tiberi conclue entre les deux tours sauve la droite, qui conserve l'arrondissement avec 51,3% des voix. La droite fait basculer un seul arrondissement, le IXe, avec 50,4% des voix. En revanche, l'UMP, qui espérait arracher le IVe, échoue de peu, Christophe Girard (PS) conservant son siège avec 55 voix d'avance (un résultat que conteste le camp NKM).
Parmi les autres résultats définitifs, mais sans surprise, le VIIe, le VIIIe et le XVe (où Hidalgo, bien qu'élue, ne fait que 36,6% des voix) restent largement à droite. La gauche conserve le IIIe, le Xe, le XIe, le XIXe