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Bagnolet la rouge vire au rose

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C'est le PS qui aura la responsabilité de redresser la ville, après deux mandats du controversé maire communiste.
Au pied d'un immeuble de Bagnolet, en octobre 2012. (Photo François Guillot. AFP)
publié le 30 mars 2014 à 22h07

A Bagnolet, les quatre candidats en lice au second tour affichaient une même ambition : refaire de leur commune une «ville normale», après deux mandats du très controversé Marc Everbecq (PCF). C'est au socialiste Tony di Martino que reviendra cette tâche : il l'a emporté avec 35,5% des voix, devant le candidat du Front de Gauche Laurent Jamet (31,4%), l'écologiste Mireille Ferri (20,3%) et l'UMP Jacques Nio (12,7%). Laurent Jamet semble donc ne pas avoir récupéré l'intégralité des 15,9% réalisés au premier tour par le maire sortant, désavoué par le PCF avant le scrutin. Avec Bobigny et Saint-Ouen, ce sont donc au moins trois villes communistes de Seine-Saint-Denis qui ont basculé ce dimanche - au profit du centre et de la droite pour les deux premières.

Le nouvel édile devra assainir les finances de la commune, l'une des plus endettées de France. Il aura également à achever le très dispendieux chantier du centre-ville et rationnaliser la gestion du personnel municipal - augmenté de nombreuses embauches de complaisance. Des défis d'autant plus délicats que les deux principaux candidats reconnaissaient ignorer l