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La Rochelle, (toujours) du côté des rebelles

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Comme aux législatives de 2012, La Rochelle a élu le dissident socialiste plutôt que le candidat officiellement investi. Jean-François Fountaine a ainsi battu Anne-Laure Jaumouillié.
Jean-François Fountaine à La Rochelle, le 5 décembre 2013. Il a raflé la maire face à la candidate officielle du PS Anne-Laure Jaumouillié. (Photo Xavier Leoty. AFP)
publié le 30 mars 2014 à 20h44

A La Rochelle, l'histoire socialiste ne semble être qu'un éternel recommencement. En battant la candidate officielle du PS Anne-Laure Jaumouillié, le dissident Jean-François Fountaine a reproduit le schéma des législatives de 2012, où Ségolène Royal avait été ejectée par Olivier Falorni. Depuis, la gauche est restée très divisée.

Si la candidate du PS, soutenue par le maire sortant Maxime Bono, l'a légèrement devancé au premier tour, Jean-François Fountaine, perdant à la primaire, était depuis donné gagnant dans les sondages. Ce dimanche soir, les urnes l'ont confirmé, en accordant à Fountaine 43,68% des voix, soit 35 sièges au conseil municipal. Il avait été rejoint par les écologistes entre les deux tours, qui lui ont apporté leurs 6% de voix du premier tour.

Les deux rivaux de gauche seront néanmoins obligés de travailler ensemble, puisqu'avec 40,10%, la liste menée par Anne-Laure Jaumouillié obtient 10 sièges au conseil municipal. La liste de l'union de la droite menée par Dominique Morvant obtient, elle, 4 sièges, avec 16,22% des suffrages exprimés. Quant à l'abstention, elle est la grande gagnante du scrutin av