Le candidat UMP Emile-Roger Lombertie, soutenu par l'UDI, a fait sensation en battant à Limoges le député-maire sortant, le PS Alain Rodet, maire depuis près de 25 ans, une victoire historique dans cette ville détenue par la gauche depuis 1912.
Selon les résultats définitifs communiqués par la préfecture, Emile-Roger Lombertie, un psychiatre retraité de 63 ans, a recueilli 45,07% des voix, devant Alain Rodet 43,82%, contraint pour la première fois à un second tour depuis 1995.
La liste du candidat FN, Vincent Gérard, a perdu six points par rapport au premier tour, avec 11,11% des voix.
Au premier tour, Alain Rodet s’était effondré, plafonnant à 30,1%, soit une chute record de plus de 25 points par rapport à son score de 2008. A l’issue du premier tour, la liste UMP (23,79%) et la liste UDI-Modem (12,31%) avaient fusionné. Le FN, fort d’une percée historique avec près de 17% des voix, s’était maintenu.
Cette débâcle avait contraint Alain Rodet, à la tête de la capitale limousine depuis la mort de Louis Longequeue en 1990, à s’allier pour la première fois avec les communistes, alors que les rapports PS-PCF relevaient jusqu’à présent à Limoges plutôt de l’affrontement que de l’union.
Le basculement de Limoges dans l’escarcelle de la droite est un séisme politique dans cette ville jusque-là solidement enracinée à gauche: depuis 1912, elle n’a connu, sauf pe