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Libération

A droite, le retour de fortune

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Sur les deux tours, 50 grandes villes de gauche ont basculé.
publié le 31 mars 2014 à 0h56

Jour de conquêtes et de reconquêtes pour la droite. Hier, plusieurs dizaines de mairies qui lui avaient échappé en 2008 lui sont revenues. Ce qui est vrai de villes mastodontes comme Reims (Marne), Roubaix et Tourcoing (Nord), l'est aussi de villes de moindre envergure comme Caen (Calvados), où le maire PS sortant, Philippe Duron, s'incline face à l'UMP Joël Bruneau. A Laval (Mayenne), Guillaume Garot, ministre chargé de l'Agroalimentaire dans le gouvernement Ayrault, doit céder son fauteuil de maire au sénateur UDI François Zocchetto. Même scénario à Valence (Drôme), où l'UMP Nicolas Daragon triomphe d'une triangulaire avec le Parti socialiste et le Front national, mais aussi à Narbonne (Aude), à Amiens (Somme) ou à Roanne (Loire).

L'offensive de la droite dépasse les effets de balancier. Ainsi, comme le craignaient les socialistes, Angers et ses 148 000 habitants a changé de couleur politique hier, l'UMP Christophe Béchu réussissant, après son assaut raté de 2008, à prendre la capitale historique de l'Anjou. Un cas loin d'être isolé. A Tours, le sénateur et maire PS Jean Germain doit s'effacer devant le candidat UMP Serge Babary. A Périgueux (Dordogne),