Gérard Collomb, le maire PS sortant de Lyon, n'a pas été réélu dans un fauteuil comme le prédisaient les sondages. En 2008, il l'avait emporté au premier tour, cette fois il a dû attendre le second. Et si ses listes arrivent en tête dans six arrondissements sur neuf, c'est un de moins qu'en 2008. Humiliation suprême, dans le Ier, sa liste est devancée par la maire sortante, Nathalie Perrin-Gilbert, dissidente PS, avec laquelle il entretient des relations exécrables et qu'il espérait bien écraser.
En lice pour un troisième mandat, Gérard Collomb a mené une étrange campagne. Pas de logo du PS sur ses affiches ou sur les permanences de ses têtes de liste. Et une présence sur le terrain quasi inexistante. Entre les deux tours, l’édile s’est davantage occupé du président chinois de passage à Lyon que de ses électeurs.
Hier, une autre élection s'est jouée à laquelle le socialiste était également candidat : celle de la présidence de la communauté urbaine − le Grand Lyon. L'UMP s'était fixé de faire basculer une partie des 58 communes le composant. Hier soir, la droite avait atteint au moins deux de ses cibles : Sa