La séquence des élections municipales à peine refermée, les centristes de l’Alternative, la réunion de l’UDI et du Modem, s’attaquent aux européennes. Les municipales étaient l’occasion pour eux de conforter et d'augmenter leur implantation locale, de mailler le territoire. Le scrutin européen constitue, pour eux, leur premier test d’ampleur national. L’UDI et le Modem lanceront officiellement leur campagne lundi prochain avant un premier meeting jeudi à Bordeaux pour une bataille électorale très courte.
«Nous sommes le seul courant politique légitime, clair et cohérent sur l'Europe que nous voulons efficace et démocratique. Ces élections vont décider du futur de l'Europe. Nous serons une force d'attraction», constate Marielle de Sarnez qui devrait conduire la liste centriste en Ile-de-France avec comme numéro deux Jean-Marie Cavada. Face à une UMP et à un PS tiraillés entre partisans de l'Europe et critiques, les listes de l'Alternative veulent réaffirmer leur engagement en faveur de l'Europe. «Le débat va se faire entre nous et les europhobes, entre nous et Marine Le Pen», désignée comme la principale adversaire, affirme le député UDI de Seine-et-Marne Yves Jégo qui a profité, dimanche soir, de la soirée électorale des municipales pour inviter la présidente du FN à débattre avec lui. Délégué général de l'UDI, il devrait être chargé de l'animation de la campagne européenne des centristes.
Challenge
Marielle de Sarnez veut faire de ces listes «le pôle alternatif au