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Libération

L’opposition Hidalgo-NKM continue dans l’arène du Conseil de Paris

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publié le 2 avril 2014 à 20h06

Pour Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet, le vrai face-à-face commencera samedi, jour de l'élection de la maire par le Conseil de Paris. Chacune dans son nouveau rôle, Hidalgo au perchoir et NKM chef du rang UMP. De l'UMP seulement, car mardi soir, lors d'une ultime réunion à son QG de campagne, elle n'a pas réussi à convaincre les 16 centristes (10 UDI et 6 Modem) de rester soudés dans l'opposition. Même la vice-présidente du Modem, Marielle de Sarnez - que la candidate UMP a pourtant choyée pendant la campagne en lui accordant cinq sièges de conseiller de Paris supplémentaires par rapport à 2008 -, n'a pas fait preuve de reconnaissance, préférant s'allier à l'UDI dans un groupe indépendant. Officiellement, pour que «toutes les sensibilités puissent s'exprimer». «Cela s'est fait naturellement, tout le monde était d'accord», commente le chef de file des UDI parisiens, Christian Saint-Etienne. Leur groupe sera présidé par le consensuel Eric Azière, ex-Modem passé à l'UDI.

A la réunion de mardi, «étonnamment gentille», a remarqué un participant, NKM a remercié chacun, sauf les absents Rachida Dati et Pierre Lellouche. En vue du vote pour la présidence du groupe (55 UMP), la semaine prochaine, il s'agissait d'amadouer ses opposants, pour la plupart des copéistes, qui poussaient Pierre-Yves Bournazel, l'ambitieux jeune élu du XVIIIe. Celui-ci devrait devenir vice-président du groupe avec Jean-François Legaret, maire du Ier s