Pari gagné pour les centristes après ces municipales. Au sein de l’Alternative, réunion de l’UDI de Jean-Louis Borloo et du Modem de François Bayrou, la formation de centre droit estime être parvenue à conforter son implantation locale et à imposer la marque UDI à côté de l’UMP après seulement une année et demie d’existence. Sur les 155 villes de plus de 9 000 habitants conquises par l’opposition, l’UDI revendique la victoire dans 53 d’entre elles. Dans les trois quarts des cas, l’UDI conduisait des listes d’union et dans un quart seulement les centristes étaient opposés à l’UMP dans le cadre de primaires. A côté de ces nouvelles conquêtes, 62 maires étiquetés UDI ont été reconduits à la tête de leur municipalité.
«Prises». «Nous sommes devenus la troisième force territoriale du pays. Nous avons réussi notre pari en démontrant que notre parti est en ordre de marche tout en restant un partenaire solide de l'UMP», claironne le député Philippe Vigier, porte-parole de l'UDI. Selon lui, ce succès tient «à la proximité [des élus UDI] avec leurs territoires, au renouvellement de [ses] candidats et à leur jeunesse». Et de citer en exemple la victoire du tout juste quadra Jérôme Baloge à Niort après soixante années de règne socialiste ou encore celle de François-Xavier Priollaud à Louviers face à un radical de gauche.
Dans la liste des villes tombées dans l'escarcelle des centristes figurent également Amiens, Bobigny, Laval ou enc