Une décision surprise mais un peu attendue. Hier, dans une lettre adressée aux membres du comité exécutif de l’UDI, son président, Jean-Louis Borloo, également à la tête du Parti radical valoisien, annonce son retrait définitif de la vie politique ainsi que l’abandon de son mandat de député.
«Je n'ai pas en l'état toute l'énergie nécessaire pour remplir concrètement mes responsabilités. J'ai donc décidé de laisser la place libre à celles et à ceux qui vont prendre le relais. J'ai donc décidé de mettre un terme à mes fonctions et à mes mandats», écrit l'ancien ministre de l'Ecologie de Nicolas Sarkozy après s'être félicité du score de sa formation aux municipales. Mais «le calendrier politique s'impose à moi, je dois donc clarifier ma situation», ajoute-t-il. D'autant que les centristes réunis au sein de l'Alternative, les retrouvailles du Modem de François Bayrou et de l'UDI, lancent conjointement, aujourd'hui à Paris, leur campagne pour les européennes.
En retrait de la politique depuis janvier à cause de graves problèmes de santé, une pneumonie aiguë suivie d’une septicémie, Borloo avait laissé les rênes de l’UDI à ses trois lieutenants : Yves Jégo, député-maire de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne), Jean-Christophe Lagarde, député-maire de Drancy (Seine-Saint-Denis) et l’ex-ministre de la Défense Hervé Morin, président du «Parlement» du parti. Il préconise la mise en place d’une présidence par intérim et la tenue d’un congrès à la fin de l’année.
L'UDI,