Le président du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, qui vient de quitter le PS, a annoncé mardi la création de son propre parti en vue des prochaines échéances électorales, savourant sa liberté retrouvée. «Je m'engage dans une deuxième réflexion, pourquoi pas créer un mouvement, aussi modeste soit-il, pour de prochains rendez-vous électoraux : les sénatoriales, les cantonales, les régionales», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
«Mon parti dorénavant, c'est le parti des Bouches-du-Rhône», un mouvement qui devrait voir le jour «d'ici trois semaines». «J'ai conservé beaucoup d'amis, peut-être que j'en ferai la démonstration dans quelques mois. On n'assiste pas à un enterrement, mais à une renaissance», s'est réjoui l'ancien homme fort du PS, tombé en disgrâce du fait de ses démêlés judiciaires. «La vie politique, j'adore, c'est ma vie, ma passion, ça va être un régal pour les semaines et les mois à venir», a-t-il encore promis.
Revenant longuement sur sa démission du PS, «une des décisions les plus douloureuses de (sa) vie», Jean-Noël Guérini a exclu une éventuelle adhésion au Parti radical de gauche (PRG), comme sa proche Lisette Narducci, maire du 2e secteur. «Je veux être un homme libre en n'adhérant plus à aucun parti», a-t-il assuré. «Je suis socialiste de coeur, je mourrai soci