INTOX. Comment faire pour prétendre que l'on n'a pas perdu une élection quand, de fait, on l'a perdue ? Facile : il suffit de dire que c'est la faute du système électoral. Depuis sa défaite à la mairie de Paris face à Anne Hidalgo, Nathalie Kosciusko-Morizet et ses soutiens diffusent ainsi une petite musique, qui voudrait que la candidate de l'UMP ait en réalité obtenu davantage de voix que la candidate socialiste dans la capitale. La victoire de la gauche ne serait donc que le résultat du saucissonnage de l'élection en vingt arrondissements…
En bref, l'argument parfait pour transformer une défaite en quasi-victoire, que NKM a encore ressorti, ce mercredi matin, sur RTL. Alors que Jean-Michel Aphatie lui demandait si elle resterait la présidente du groupe UMP au Conseil de Paris jusqu'aux prochaines élections municipales, en 2020, l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy a répondu d'un franc «bien sûr», avant d'expliquer qu'il s'agissait d'une «responsabilité particulière. Parce que vous savez, cette élection, elle est particulière. On a obtenu plus de voix, on est face à un pouvoir qui a moins de voix, qui doit d'avoir conservé le pouvoir par le mode de scrutin par arrondissements.»
Une séquence à revoir ici, à partir de 5’15 :
DÉSINTOX. Pendant toute la campagne des municipales, Nathalie Kosciusko-Morizet avait pris un abonnement à la rubrique Désintox, à f