L'UMP du Rhône a lancé ce mardi matin une nouvelle bataille contre la réforme des rythmes scolaires. Mais elle a soigneusement mis en scène sa déclaration de guerre, laissant les «nouveaux maires» issus de la vague bleue des municipales «à peine entrés en fonction» souligner les «grosses difficultés de mise en place» de cette mesure. Cette charge s'est toutefois faite en présence de ténors locaux de l'UMP, dont une brochette de députés et sénateurs.
L'un après l'autre, ces nouveaux élus ont étrillé une réforme jugée «coûteuse pour les collectivités et les contribuables, et qui creuse les inégalités entre les territoires», comme l'a souligné Renaud Pfeffer, maire de Mornant, évoquant également «l'inquiétude des enseignants et des professionnels de l'enfance» et «l'incapacité totale» pour «certaines communes rurales de (la) mettre en place». «Je suis le maire de l'une des communes les plus défavorisées de France, je n'ai pas les moyens de l'appliquer et je préfère mettre le paquet sur la réinsertion et l'emploi», a également déclaré Alexandre Vincendet, maire de Rillieux-la-Pape, qui estime à 450 000 euros le coût de cette «réforme idéologique».
Un appel signé par 300 élus
Ces jeunes élus ont ensuite détaillé le plan de bataille de l'UMP. Première étape, vendredi dernier, la mise en ligne d'un «appel pour