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Libération

Les autres ménages, ces parent pauvres

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publié le 22 avril 2014 à 20h16
(mis à jour le 22 avril 2014 à 20h16)

Ce sont les «victimes» du mandat Hollande : avec plus de 22 milliards d’euros de contribution nette par an en 2017, les ménages auront à la fois financé la politique de l’offre du gouvernement, mais aussi la baisse du déficit public. Et ce, via 9 milliards de nouveaux impôts, et plus de 13 milliards de baisse des prestations sociales.

Bien moins sollicités en début de mandat que les ménages aisés, la plupart des Français vont se voir mis à contribution à partir de 2013, pour un peu plus de 3 milliards d’euros. Mais c’est surtout en 2014, à travers, notamment, la hausse des différents taux de TVA, pour près de 7 milliards d’euros, que les ménages vont sentir passer l’addition. Une augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée destinée à financer une partie du crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) des entreprises. Avec la hausse d’autres prélèvements (nouvelle baisse du plafond du quotient familial, hausse des cotisations retraites, fiscalisation de la contribution employeur aux mutuelles…), et la baisse de prestations sociales (retraites, prestations familiales, APL…), la contribution des ménages en 2014 atteint ainsi plus de 13 milliards d’euros.

Le résultat des municipales est, depuis, passé par là. Le gouvernement l’a-t-il analysé comme la conséquence de cet effort demandé aux ménages ? Quoi qu’il en soit, et quelques jours à peine après le second tour, décision a été prise d’annoncer une baisse de 5 milliards de leurs prélèvements d’ici 2017. Baisse qui se concrétisera