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A Grenoble, les tractations vont bon train avant l'élection du président de la communauté urbaine

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L'UMP tente de constituer un front incluant le PS contre Europe Ecologie-les Verts pour l'élection, ce vendredi, du président de la Métro.
Vue de Grenoble depuis le fort de la Bastille, en février 2014. (Photo Philippe Desmazes. AFP)
publié le 24 avril 2014 à 16h48

La stratégie de l'UMP du «tout sauf les Verts et le Parti de gauche» a-t-elle une chance d'aboutir demain pour l'élection du président de la communauté urbaine – la Métro – de Grenoble ? Michel Savin, le sénateur-maire de Domène, veut croire qu'une coalition entre l'UMP, le PS «et même le PC» et les non-inscrits est possible. «On ne propose pas une alliance politique, mais une alliance de projets», précise-t-il. Or, côté projets, «le PS est plus proche de nous que d'EE-LV, notamment sur la question des transports, de l'urbanisme et des logements», assure encore l'élu UMP.

Dans le collimateur de Michel Savin, Eric Piolle, le nouveau maire EE-LV de Grenoble, élu à la tête d'une liste de rassemblement comprenant notamment le Parti de gauche. S'étant positionné contre le cumul des mandats et assurant que «la ville-centre n'a pas à être vocation à être à la tête de la Métro», ce dernier n'est pas candidat. Mais cela n'empêche pas Michel Savin de l'utiliser comme repoussoir : «Ce qui nous inquiète aujourd'hui à la lecture du programme de la majorité de la ville-centre, c'est qu'il y a certaines politiques engagées qui peuvent être complètement remises en cause», déclare le maire de Domène.

Cette position est-elle unanime au sein du groupe UMP à la Métro ? Candidat malheureux à la mairie de Grenoble, Mathieu Chamussy est en tout cas sur la même ligne : «Je voudrais dire sans langue de bois que sur la base de ces trois principes forts,