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Libération

50 milliards dans l’hémicycle et des consignes au vestiaire

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publié le 27 avril 2014 à 19h16

A droite, gros non et petits «oui mais»

Quelques abstentions, fruits d'initiatives personnelles. Pas tellement plus. Si à droite, et surtout au centre droit, certains parlementaires n'hésitent pas à juger, parfois même ouvertement, que le pacte de responsabilité et les 50 milliards d'économies prévues vont «dans le bon sens», le nombre de députés qui franchiront, demain, le pas de «ne pas voter contre» devrait rester (très) limité. A l'UMP en particulier, dont le communiqué officiel fustige un plan petit bras qui «ne tient pas la route».

En annonçant vendredi qu'il avait décidé, cette fois, de voter en fonction de ses «propres convictions» - et donc de s'abstenir -, le député UMP Jérôme Chartier, un très proche de François Fillon, a été le seul à assumer cette démarche. Un élan d'union nationale auquel n'adhère par l'ex-Premier ministre de Sarkozy, qui votera contre comme la quasi-totalité du groupe. Frédéric Lefebvre ou Benoist Apparu complètent la petite liste de ceux qui, à droite, n'ont pas complètement fermé la porte au plan Valls. Ou qui se plaisent à apparaître moins pavloviens que leurs collègues.

«L'opposition constructive», c'est le slogan d'Yves Jégo, président par intérim de l'UDI. «Après avoir, pendant deux ans, dépensé et taxé à outrance, le gouvernement parle enfin de limiter la dépense publique. Pour l'UDI, c'est une bonne nouvelle et je ne vois pas comment nous pourrions voter contre», a-t-il affirmé hier dans le Journal du dimanche. Laissant don