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En vue des urnes, EE-LV voit l’Union en vert

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Yannick Jadot, lors du lancement de la campagne européenne d'EE-LV en avril, près de Toulouse. (Photo Eric Cabanis. AFP)
publié le 28 avril 2014 à 20h06
(mis à jour le 29 avril 2014 à 9h43)

Les écologistes ont dégainé hier leur «dix ambitions et vingt propositions» pour «redonner vie» à l'Europe. L'enjeu pour EE-LV - crédité de 7 à 9% d'intentions de vote aux européennes du 25 mai - est de retrouver un peu du souffle qui avait porté à 16,28% des voix aux européennes de 2009 le rassemblement initié par Daniel Cohn-Bendit, allant de José Bové aux amis de Hulot. D'où un programme qui se veut fédéraliste et fédérateur. «Nous avons fait un tour de France qui nous a confirmé que l'Europe, ce n'est pas l'Europe lointaine, mais celle qui soutient des projets. Ce n'est pas que de la bureaucratie. L'Europe, c'est un levier puissant pour transformer nos sociétés», a expliqué hier Yannick Jadot, porte-parole de la campagne et tête de liste dans l'Ouest.

Dans ce document de 80 pages, on trouve des propositions identitaires - et guère réalisables -, comme la création d'une zone «zéro carbone» et «zéro nucléaire». Il y a aussi les mesures de protection de l'environnement, comme une taxe carbone aux frontières de l'UE, un moratoire européen sur les gaz de schiste ou l'interdiction des OGM. Les écologistes veulent également un «salaire minimum européen», «un fonds européen d'indemnisation chômage», «un dispositif universel d'accès aux soins dans toute l'Europe» et une harmonisation fiscale. Ils militent aussi pour une «Europ